Histoire des fêtes d’Arvor / Gouelioù an Arvor

En 1928, Francis Decker, futur maire de Vannes après la seconde guerre mondiale, organise un défilé dans l’intra-muros de Vannes, c’est le début des « fêtes d’Arvor ».
Le mot « Arvor » vient du breton « Ar Vor » ou « Ar Mor « qui signifie « le rivage » (Mor = Mer), la zone littorale en opposition à l’Argoat , le pays des bois (Koat : Forêt, bois). Ce défilé se veut une fête populaire valorisant la culture bretonne. Les « binioù d’Auray » ouvraient la marche le 26 août 1928, rapporte, alors, le journal « L’avenir du Morbihan ».

C’est en août 1952 que l’on retrouvera l’ambiance des fêtes d’Arvor, qui connaîtront une évolution grandiose jusqu’en 1962, quittant notamment le parc de la préfecture, pour investir les jardins des remparts.

En 1965, le comité des fêtes d’Arvor décide d’organiser pour la première fois l’élection de la reine du pays Vannetais. Les candidates sont présentées par les communes du pays de Vannes, vêtues d’un costume local breton, et munies d’une écharpe blanche au nom de la commune. Chaque concurrente doit être accompagnée d’un « garçon d’honneur » également en costume traditionnel. La première reine d’Arvor sacrée, en 1965, s’appelle Marie-Paule Morand, elle a 17 ans et vient de Grand-Champ/Gregam.

Depuis 1968, les fêtes d’Arvor se déroulent les 14 et 15 août.

En 2017, création du « Tremplin d’Arvor » qui a pour but la promotion de jeunes artistes émergents.

En 2018, le comité d’organisation ouvre au public, la présentation des candidates, dans l’auditorium des Carmes. Un jury de connaisseurs du milieu du costume breton (directeur de musée, représentant de la confédération des cercles celtiques, brodeurs…) note l’élégance de la jeune fille, la manière de mettre en valeur son costume, la beauté et l’authenticité du costume, ainsi que les connaissances de la jeune fille dans le domaine de la culture bretonne.

En 2022, les « fêtes d’Arvor » deviennent le « Festival d’Arvor »